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Eloignons les toxiques de notre quotidien


Vanessa Benhayoun Naturopathe - Eloignons les toxiques

Eloignons les toxiques de notre quotidien.


Dans notre jargon professionnel, nous avons l’habitude de dire que le naturopathe est un « traqueur de toxémie ». C’est vrai. Dans cette recherche d’équilibre, nous allons débusquer la toxémie, c’est-à-dire la présence d’éléments incompatibles avec la santé. Ces éléments sont de sources variées et peuvent venir de l’intérieur comme de l’extérieur, de manière parfois inattendue.


Un jour, un ami m’a dit : « Le bonheur c’est lorsque tu n’as pas de problèmes ». Cela m’a d’abord fait rire, je trouvais cette vision un peu simpliste.

Mais après réflexion, s’il avait raison ? Et si finalement, il nous suffisait de nous éloigner de tout ce qui nous intoxique ?


Les toxiques que nous ingérons.


Premièrement, les toxiques les plus évidents sont ceux que nous faisons entrer dans notre corps : alcool, fumée, drogues, pesticides, sucres… Aujourd’hui, nous avons la chance d’avoir à notre disposition de nombreuses solutions naturelles pour nous sevrer, notamment en naturopathie. Aussi, il est important d’être accompagné de manières multidisciplinaires pour ne pas remplacer une addiction par une autre.

En phytothérapie, les plantes adaptogènes sont les plus recommandées. Elles permettent au corps, via le système nerveux, de s’adapter à un stress et de gagner en vitalité.


Le Kudzu, pour se sevrer de l’alcool et du tabac :

Le Kudzu, Pueraria Montana, est une plante grimpante asiatique, utilisée depuis des centaines d’années en Médecine Traditionnelle Chinoise pour le sevrage alcoolique. Grâce à son action sur la production de dopamine, elle permet de se libérer des comportements addictifs. Elle est donc particulièrement efficace contre les effets délétères de l’alcool, mais aussi ceux du tabac et des drogues. Le Kudzu agit directement sur le système nerveux en diminuant la sensation de manque. De plus, son action détoxifiante permet d’évacuer les toxines accumulées dans l’organisme. Le Kudzu pourrait également être intéressant contre l’addiction à l’aspartame.


L’astragale pour se sevrer du sucre :

En ce qui concerne l’addiction au sucre, le problème est encore plus complexe. Quand on dit sucre, on devrait plutôt employer le terme glucides. Car leur consommation en excès alimente l’addiction. Le sevrage des glucides, comme pour les autres « drogues », n’est pas juste une question de volonté ; il serait semblable à celui des drogues dures. Mais pas d’affolement, il est tout à fait possible de se déshabituer sereinement. Tout d’abord, il est important de savoir d’où vient l’addiction au sucre. Insulino résistance ? Diabète ? Candidose ? Emotions ?

En phytothérapie, nous avons l’astragale, qui est une plante particulièrement intéressante dans ces domaines. Son fort potentiel adaptogène soutient le système nerveux en période de sevrage. Elle réduit le taux de sucre sanguin, ce qui permet d’éviter les pics de glycémie et donc les envies irrépressibles de sucre. Elle équilibre les émotions en douceur et apporte un gain de vitalité. Son action immunomodulante permet d’apaiser l’immunité qui s’emballe et de booster une immunité en faiblesse. Aussi, l’astragale a des propriétés antifongiques ce qui aiderait à lutter contre la prolifération excessive du Candida Albicans.


Des choix alimentaires qui ont du sens :

En ce qui concerne les pesticides et les perturbateurs endocriniens, c’est beaucoup plus simple en consommant une nourriture simple et en utilisant des produits d’hygiènes normaux. C’est-à-dire sans pesticides et sans additifs. Pour cela, il suffit de lire les étiquettes. N’oublions pas que nous sommes libres de nos achats et de notre mode de consommation. La liberté n’étant pas de boire, fumer, manger du sucre et des additifs à volonté. Cela nous contraint, nous soumet à une substance. La véritable liberté est celle que l’on ressent justement en se dégageant de l’emprise de ces toxiques, en étant l'unique maitre à bord.


Aussi, ces toxiques que nous ingérons ne sont pas les seuls obstacles à notre bien-être, à notre bonheur. Il y a aussi l’environnement dans lequel nous vivons.


Un environnement toxique.

Ici, je ne parle pas de cause environnementale ou de pollution (même s'il y aurait énormément à dire) ici nous allons aborder l’atmosphère dans laquelle nous évoluons chaque jour.

Que ce soit au travail, en famille, ou dans notre vie sociale, il est très fréquent de se retrouver dans des situations toxiques. L’augmentation constante des Burn out n’est pas anodine. Il existe plusieurs méthodes pour se libérer de cette intoxication quotidienne.


Sortir du triangle dramatique :

Le triangle dramatique proposé par le Dr Stephen Karpman, mets en évidence le schéma classique des relations conflictuelles : Victime – Bourreau – Sauveur. Il explique que lorsque nous sommes dans une situation toxique, nous avons une ces trois casquettes, interchangeables à l’infini. L’important est alors de s’observer et de se demander avec honnêteté et bienveillance : quelle place est-ce que j’occupe en ce moment ? Quelle place occupe l’autre ? La prise de conscience est un premier pas. Ensuite, il est important de sortir de ce triangle, prendre du recul, de la distance, gagner en neutralité. Comme pour tout, plus on s’exerce, plus on y parvient.


La communication non violente :

Comme nous le savons, les mots ont un pouvoir, un impact pour celui qui les entend, mais aussi pour celui qui les prononce. La communication non violente (CNV), permet de s’exprimer de la manière la plus adaptée possible dans une situation toxique de conflit. Elle repose sur quatre principes de bienveillance et d’empathie : formuler une observation de manière objective, partager son ressenti, exprimer ses besoins et proposer une action concrète qui satisfasse les deux interlocuteurs. Cet outil de communication qui a fait ses preuves permet d’éloigner les situations toxiques et de retrouver des relations apaisées.


Sortir de sa zone de confort :

Parfois pour se libérer d’un environnement toxique, il est nécessaire de mettre en place des actions concrètes. Mais par habitude ou par peur, il est parfois bien difficile d’initier des changements comme déménager, changer de travail ou divorcer. Mais ne sous-estimons pas notre courage, notre capacité à faire, à avancer dans de meilleures directions. Un pas après l’autre, une action après l’autre, osez vous libérer des situations qui ne vous conviennent plus et qui vous intoxiquent. C’est une des clefs de votre bonheur.


Je conclurais avec cette citation de Sénèque : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. »


Prenez soin de vous,


Vanessa


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